En mai, Citroën a lancé un rappel massif de plus de 245 000 véhicules, dont 181 734 C3 et 65 149 DS3. Les propriétaires doivent cesser de conduire leur voiture en raison d’un problème avec les airbags.
Un problème sérieux
Le gaz qui propulse les airbags peut se détériorer avec l’humidité et la chaleur, risquant de blesser gravement les passagers. Le problème est particulièrement critique dans le sud de l’Europe. Citroën a donc demandé aux propriétaires de ne plus utiliser leurs véhicules jusqu’à ce que les airbags soient remplacés.
Des propriétaires dans l’incertitude
Claudine, qui a reçu la notification le 15 mai, se sent démunie. « Je suis comme une mouche dans un verre », dit-elle à franceinfo. Malgré ses efforts pour obtenir un remplacement, elle n’a toujours pas de solution. Sa situation est d’autant plus difficile qu’elle vit dans un hameau éloigné des commodités.
Guy, un autre propriétaire, se trouve dans une situation encore plus compliquée. Hémiplégique, il a besoin d’une voiture équipée spécifiquement pour lui. « Je ne peux pas conduire une autre voiture », explique-t-il, « donc je continue à conduire la mienne malgré le risque. »
Une logistique insuffisante
De nombreux propriétaires estiment que Citroën n’a pas anticipé le rappel. Clara, qui travaille dans une concession à Marseille, confirme cette situation. « Nous avons un nombre impressionnant de dossiers », dit-elle. « Nous avons prêté des véhicules, mais nous sommes maintenant à court. »
La réponse de Citroën
Stéphane Cesareo, porte-parole de Citroën, défend la marque. « Nous avons commencé les remplacements dès la mi-mai, mais la demande est plus élevée que prévu », explique-t-il. Citroën redimensionne ses ressources pour répondre au mieux, mais le retour à la normale prendra du temps.
Une crise à grande échelle
Ce rappel concerne plus de 600 000 voitures dans une vingtaine de pays. Les propriétaires en France, comme ailleurs, doivent naviguer entre l’incertitude et la frustration, espérant une résolution rapide de cette situation critique.