Toyota passe à l’offensive sur le marché de l’électrique avec son tout nouveau C-HR+. Si son nom laisse penser à une simple évolution du C-HR hybride, il s’agit en réalité d’un modèle inédit reposant sur une plateforme 100 % électrique. Entre design affiné, habitabilité améliorée et autonomie prometteuse, ce SUV compte bien s’imposer sur un segment ultra-concurrentiel.
Un design revisité et plus épuré
Si le Toyota C-HR+ reprend certains traits du C-HR hybride, il s’émancipe en adoptant un style plus épuré et moderne. Le bandeau lumineux arrière est continu, sans le lettrage central du modèle hybride. À l’avant, un fin bandeau noir relie les phares en forme de « C », et le bouclier se démarque avec des prises d’air plus verticales. Le design du profil se veut également plus sobre, avec une livrée biton où seul le toit contraste avec le reste de la carrosserie. Un changement qui le distingue immédiatement de son homologue hybride.
Un intérieur inspiré du bZ4X
À l’intérieur, le C-HR+ affiche un habitacle plus spacieux et technologique, proche du bZ4X. On retrouve notamment un écran tactile de 14 pouces et un tableau de bord digital placé en hauteur, dans l’esprit du i-cockpit de Peugeot. Exit aussi la planche de bord orientée vers le conducteur et la poignée de maintien centrale, laissant place à une sensation d’espace accrue. La plateforme flottante entre les sièges avant intègre deux emplacements de recharge sans fil pour smartphones, de quoi faciliter la vie à bord.
Une taille revue à la hausse
Avec une longueur de 4,52 m et un empattement de 2,75 m, le C-HR+ gagne respectivement 16 cm et 11 cm par rapport au C-HR hybride. Ce gain profite directement à l’habitabilité arrière, souvent pointée du doigt sur son prédécesseur. Le coffre n’est pas en reste avec 416 litres de volume, une capacité en hausse mais qui reste correcte compte tenu de l’encombrement du SUV.
Jusqu’à 600 km d’autonomie
Toyota propose deux configurations de batteries pour son C-HR+ :
– Une version de 57,7 kWh en traction avant et équipée d’un moteur de 167 ch, qui servira d’entrée de gamme.
– Une version plus performante avec une batterie de 77 kWh, permettant d’atteindre jusqu’à 600 km d’autonomie en cycle WLTP. Cette déclinaison pourrait correspondre à la version deux roues motrices de 224 ch.
– Une version haut de gamme équipée d’une transmission intégrale et de 343 ch, sans doute moins efficiente en matière d’autonomie.
Côté recharge, le C-HR+ propose, selon la finition, un chargeur embarqué de 11 kW ou 22 kW en courant alternatif. En charge rapide, il atteint 150 kW en pointe, un chiffre correct sans être révolutionnaire.
Prix et disponibilité
Attendu en fin d’année 2025, le Toyota C-HR+ devrait se positionner sous le bZ4X en termes de tarif. Un prix de départ estimé autour de 35 000 € semble plausible, bien inférieur aux 39 900 € demandés pour un bZ4X avant restylage. Une stratégie claire pour Toyota : rendre sa gamme électrique plus abordable et compétitive face à une concurrence toujours plus agressive.
Avec le C-HR+, Toyota marque un tournant dans son offensive électrique. Plus spacieux, mieux équipé et doté d’une belle autonomie, ce SUV pourrait bien séduire une clientèle hésitante à passer à l’électrique. Reste à voir si ses performances sur route et son positionnement tarifaire en feront un succès.