À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, les automobilistes normands devront faire face à une augmentation significative du prix du cheval fiscal, qui atteindra 60 euros. Cette décision, motivée par des contraintes budgétaires, suscite déjà des inquiétudes quant à son impact sur le budget des ménages et le marché automobile régional.
Dès le début de l’année 2025, la Normandie se distinguera par le tarif le plus élevé de France pour le cheval fiscal, fixé à 60 euros. Cette augmentation spectaculaire représente une hausse de 72 % en seulement deux ans, passant de 35 euros en 2023 à 60 euros en 2025.
Pour les propriétaires de véhicules, cette hausse se traduira par une augmentation significative du coût des certificats d’immatriculation. Par exemple, pour une voiture de 5 chevaux fiscaux, le coût passera de 230 euros à 300 euros, soit une augmentation de 70 euros.
Cette majoration s’ajoute aux autres taxes existantes, telles que le malus écologique, calculé en fonction des émissioalus au poids. Ces charges cumulées risquent de peser lourdement sur le budget des ménages normands, déjà affectés par l’inflation et la hausse du coût de la vie.
Les raisons de cette augmentation
Hervé Morin, président du conseil régional de Normandie, justifie cette décision par les contraintes budgétaires imposées par l’État. Face à la diminution des dotations, la région a choisi d’augmenter la taxe sur le cheval fiscal pour compenser les pertes de revenus.
Cette mesure devrait générer entre 30 et 40 millions d’euros de recettes supplémentaires, destinées à financer divers projets et services publics, notamment les infrastructures de transport, la formation professionnelle et le soutien aux entreprises locales.
Il est important de noter que les véhicules électriques seront exemptés de cette augmentation. Cette exception vise à encourager l’adoption de véhicules moins polluants et à promouvoir la transition énergétique en Normandie.
Réactions et perspectives
L’annonce de cette augmentation a suscité de vives réactions parmi les automobilistes normands. Beaucoup s’inquiètent de l’impact sur leur pouvoir d’achat et craignent que cette mesure n’entraîne une baisse des ventes de véhicules neufs dans la région.
Les associations de consommateurs appellent les autorités à reconsidérer cette décision ou à mettre en place des mesures compensatoires pour les ménages les plus modestes.
De leur côté, les concessionnaires automobiles redoutent une diminution de la demande, ce qui pourrait affecter l’ensemble du secteur économique régional.
En résumé
La Normandie s’apprête à augmenter le prix du cheval fiscal à 60 euros dès le 1ᵉʳ janvier 2025, soit une hausse de 72 % en deux ans. Cette décision, motivée par des contraintes budgétaires, aura un impact significatif sur le coût des immatriculations pour les automobilistes normands. Toutefois, les véhicules électriques seront exemptés de cette augmentation, dans le but de promouvoir la transition énergétique. Cette mesure suscite déjà des inquiétudes quant à ses répercussions sur le pouvoir d’achat des ménages et le marché automobile régional.