Le magazine 60 Millions de Consommateurs a récemment attribué un “cactus” à Stellantis, dénonçant les défaillances de sécurité liées à son moteur 1.2 PureTech. Cette distinction souligne les préoccupations croissantes concernant la fiabilité des véhicules du groupe.
Le groupe automobile Stellantis, issu de la fusion entre PSA et FCA, fait face à une vague de critiques concernant son moteur 1.2 PureTech. Ce bloc moteur, présent dans de nombreux modèles des marques Peugeot, Citroën, DS et Opel, est accusé de présenter des défaillances majeures, notamment une usure prématurée de la courroie de distribution et une surconsommation d’huile. Ces problèmes peuvent entraîner des pannes soudaines, voire des risques d’accidents, mettant en danger la sécurité des conducteurs et des passagers.
Une reconnaissance peu flatteuse
Face à ces défaillances, le magazine 60 Millions de Consommateurs a décerné à Stellantis un “cactus”, une distinction peu enviable qui met en lumière les entreprises dont les produits ou services sont jugés préjudiciables aux consommateurs. Cette reconnaissance vise à alerter le public sur les risques potentiels liés à l’utilisation des véhicules équipés du moteur 1.2 PureTech.
Des actions en justice en cours
En réponse à ces problèmes, plusieurs actions collectives ont été initiées par des propriétaires de véhicules concernés. Des avocats spécialisés, tels que Me Christophe Lèguevaques, ont engagé des procédures judiciaires contre Stellantis, accusant le groupe de mise en danger de la vie d’autrui et de pratiques commerciales trompeuses. Ces démarches visent à obtenir réparation pour les consommateurs lésés et à contraindre le constructeur à reconnaître les défauts de conception de son moteur.
La réaction de Stellantis
Jusqu’à présent, Stellantis a adopté une position défensive, reconnaissant seulement des “dégradations prématurées” de certains composants et proposant des prises en charge partielles des réparations, souvent jugées insuffisantes par les propriétaires. Le constructeur a également annoncé la mise en place d’une plateforme d’indemnisation prévue pour janvier 2025, mais les modalités exactes de cette initiative restent floues.
Les autres entreprises épinglées
Outre Stellantis, le “palmarès du pire” de 60 Millions de Consommateurs a également pointé du doigt d’autres entreprises. La plateforme de commerce en ligne Temu a été critiquée pour la qualité médiocre de ses produits et le non-respect des normes de sécurité, notamment pour certains jouets. De plus, des pratiques commerciales trompeuses, comme la modification subtile des noms de marques, ont été relevées.
Nestlé, quant à elle, a été épinglée pour des manquements en matière de sécurité alimentaire, bien que les détails précis n’aient pas été largement médiatisés.
L’importance de la vigilance des consommateurs
Ces distinctions attribuées par 60 Millions de Consommateurs rappellent l’importance pour les consommateurs de rester vigilants quant à la qualité et à la sécurité des produits qu’ils utilisent. Elles soulignent également la nécessité pour les entreprises de respecter les normes en vigueur et de placer la sécurité de leurs clients au centre de leurs préoccupations.