Depuis le 15 juillet, des voies réservées à la circulation pour les Jeux Olympiques ont été mises en place à Paris et ses environs. Avec une présence policière renforcée, découvrez qui peut emprunter ces voies et comment éviter les amendes.
Si vous avez récemment circulé dans ou autour de Paris, vous avez probablement remarqué une forte présence policière. Depuis le 15 juillet, des voies réservées ont été mises en place pour les Jeux Olympiques, et les forces de l’ordre surveillent attentivement leur utilisation. Quels sont les véhicules autorisés à les emprunter et quels risques encourt-on en les utilisant à tort ?
Voies olympiques : une surveillance accrue
Depuis l’activation des voies olympiques le 15 juillet, la police est omniprésente sur les routes parisiennes. Ce dispositif vise à faciliter les déplacements des participants et acteurs des Jeux Olympiques et Paralympiques. Que ce soit sur les autoroutes principales comme l’A1, l’A4, l’A12, l’A13, l’A104, sur le boulevard périphérique parisien ou dans certaines rues de la capitale, la présence policière est presque incontournable.
Pourquoi ces voies sont-elles réservées ?
Les voies olympiques ont été activées plus de dix jours avant la cérémonie d’ouverture des Jeux, prévue le 26 juillet, non pas pour faire de la prévention, mais pour assurer la fluidité des déplacements des personnes accréditées. Durant les deux premiers jours, plus de 400 procès-verbaux ont été dressés pour usage illégal de ces voies réservées.
Qui peut utiliser les voies olympiques ?
Bien que les voies soient clairement signalées par des panneaux et un marquage au sol « Paris 2024 », la destination de ces voies n’est pas toujours explicite. Seules cinq catégories de véhicules sont autorisées à les emprunter :
- Les véhicules des personnes accréditées
- Les taxis
- Les véhicules de transports en commun
- Les véhicules destinés au transport des personnes à mobilité réduite
- Les véhicules de secours et de sécurité (pompiers, Samu, police, etc.)
Les véhicules particuliers, les livreurs de marchandises et les VTC ne sont pas autorisés à circuler sur ces voies. Il est crucial de respecter cette règle pour éviter les sanctions.
Les sanctions encourues
Plusieurs automobilistes ont déjà été sanctionnés pour avoir circulé sur ces voies réservées. Les contrevenants, surpris de se retrouver seuls sur la voie de gauche, ont été rapidement interceptés par la police. Et la surveillance va encore s’intensifier. Bientôt, des caméras capables de lire les plaques d’immatriculation seront installées sur les 185 kilomètres de voies olympiques. Les plaques non répertoriées dans le Fichier des véhicules autorisés (FVA) entraîneront automatiquement l’envoi d’une amende.
Avec le dispositif de surveillance en place, il est difficile d’échapper aux contrôles. Bien que l’idée de se déporter sur la gauche pour éviter les embouteillages puisse sembler tentante, le risque de recevoir une amende devrait dissuader les automobilistes. Le montant de l’amende est suffisamment dissuasif pour encourager le respect des règles.
En résumé
Depuis le 15 juillet, des voies réservées pour les Jeux Olympiques sont en place à Paris, surveillées de près par la police. Seuls les véhicules accrédités, les taxis, les transports en commun, les véhicules pour personnes à mobilité réduite et les véhicules de secours peuvent les emprunter. Les contrevenants risquent des amendes et des contrôles encore plus stricts avec l’ajout de caméras de surveillance. Respecter ces règles est essentiel pour éviter des sanctions financières importantes.
