Un automobiliste reçoit une amende pour avoir été flashé à 101 km/h sur une route limitée à 70 km/h. Pourtant, il affirme n’avoir jamais roulé à cette vitesse. La contestation met en lumière les erreurs possibles du système automatisé de verbalisation.
Le 7 novembre dernier, Olivier, un automobiliste originaire du Tarn, traverse la France. Il quitte Vichy pour rejoindre la Meuse en empruntant la Route Centre-Europe Atlantique (RCEA). Une journée de conduite sans accroc jusqu’à ce qu’un courrier reçu le 22 novembre vienne bouleverser cette tranquillité.
Ce courrier indique qu’il a été flashé à 101 km/h à Ciry-le-Noble, une portion de route limitée à 70 km/h. L’infraction lui vaut une amende de 135 euros et un retrait de trois points sur son permis. Une sanction qui le laisse perplexe : selon lui, il n’a jamais roulé à cette vitesse à cet endroit précis.
Une date étrange et une erreur suspectée
Olivier note immédiatement une incohérence. Le procès-verbal mentionne une infraction le 7 novembre mais a été émis seulement le 13 novembre. Ce délai inhabituel soulève des doutes sur l’exactitude des informations relevées par le radar. Pour cet automobiliste, cette situation ressemble à une erreur de procédure ou à un dysfonctionnement du radar automatique.
“Je suis sûr de ne pas avoir roulé à cette vitesse. Il y a forcément une erreur quelque part”, affirme Olivier. Cette conviction le pousse à engager une contestation officielle, un processus souvent complexe face aux dispositifs automatisés de verbalisation.
Une contestation aux multiples obstacles
Contester une amende pour excès de vitesse est un droit pour tout conducteur, mais le parcours est semé d’embûches. Olivier doit fournir des preuves solides pour prouver son innocence. Cela peut inclure des enregistrements de son trajet, des relevés GPS, ou encore demander des vérifications des équipements de contrôle automatique.
Mais les radars sont considérés comme des outils fiables par les autorités. Prouver qu’une erreur a eu lieu nécessite des investigations techniques souvent difficiles à obtenir pour un simple citoyen. La machine, réputée pour sa précision, semble parfois inflexible lorsqu’une erreur humaine ou technique survient.
Les limites du système automatisé
Cette affaire illustre un problème récurrent dans le système de verbalisation automatisée : les erreurs de lecture des radars ou les défaillances techniques. Bien que rares, ces erreurs existent et peuvent entraîner des sanctions injustifiées. La difficulté pour les automobilistes est de se défendre face à une machine perçue comme infaillible.
Les contestations, bien que légitimes, sont souvent découragées par la complexité du processus et le manque de transparence des dispositifs automatisés. De nombreux conducteurs, découragés par la lourdeur administrative, préfèrent payer l’amende même lorsqu’ils se sentent lésés.
Un cas emblématique du combat pour la justice routière
Pour Olivier, cette affaire n’est pas seulement une question d’argent ou de points perdus. C’est une question de justice et de transparence. “Je refuse de payer une amende qui n’a pas lieu d’être”, insiste-t-il. Sa démarche vise à mettre en lumière les failles d’un système qui, en automatisant la sanction, peut parfois manquer d’humanité et d’exactitude.
Ce combat soulève une question plus large : comment améliorer le système pour éviter les erreurs ? Peut-être en ajoutant plus de contrôles humains ou en permettant un accès plus facile aux preuves pour les conducteurs contestataires. En attendant, Olivier reste déterminé à prouver qu’il a été victime d’une erreur de radar.
En résumé
Un automobiliste a reçu une amende pour avoir soi-disant roulé à 101 km/h sur une portion limitée à 70 km/h de la RCEA. Contestant fermement cette infraction, il soupçonne une erreur du radar ou une confusion administrative. Cette affaire met en lumière les limites du système automatisé de verbalisation et les difficultés des conducteurs pour prouver leur innocence face à des machines jugées infaillibles. Un combat pour la justice routière qui pose des questions sur la fiabilité et la transparence des radars automatiques.