Le gouvernement français confirme le retour du leasing social pour les voitures électriques en 2025. Toutefois, les aides publiques seront réduites, entraînant des mensualités potentiellement plus élevées pour les bénéficiaires.
Lancé en janvier 2024, le leasing social permettait aux ménages modestes de louer une voiture électrique pour 100 € par mois. Ce programme a rencontré un succès tel que les 25 000 commandes initialement prévues ont été largement dépassées, atteignant plus de 50 000 demandes. Cette forte demande a conduit à une suspension anticipée du dispositif en février 2024. 
Un soutien public revu à la baisse pour 2025
Malgré les contraintes budgétaires, le gouvernement a annoncé la reconduction du leasing social au second semestre 2025. Cependant, le montant du soutien public par véhicule sera inférieur à celui de 2024. Lors de la première édition, certains véhicules affichaient des loyers autour de 50 € par mois. Pour 2025, les mensualités seront légèrement supérieures, bien que l’objectif de 100 € par mois pour les véhicules les moins onéreux soit maintenu. 
Des ajustements nécessaires pour les constructeurs et les ménages
Lors de la première édition, Stellantis avait capté environ 70 % des commandes, notamment grâce à la Citroën ë-C3 disponible à partir de 54 € par mois. Avec la réduction des subventions, les constructeurs devront adapter leurs offres pour rester attractifs. De leur côté, les ménages devront anticiper des mensualités légèrement plus élevées, bien que le leasing social demeure une option avantageuse pour accéder à la mobilité électrique.
Un engagement continu vers la transition écologique
Malgré la diminution des aides, le gouvernement réaffirme son engagement en faveur de l’électrification du parc automobile. Le leasing social, même avec des conditions ajustées, reste un levier essentiel pour démocratiser l’accès aux véhicules électriques et encourager la transition énergétique.
En résumé
Le leasing social pour les voitures électriques sera reconduit en 2025, mais avec des aides publiques réduites. Les mensualités pourraient donc être légèrement supérieures à celles de 2024, bien que l’objectif de 100 € par mois pour les véhicules les moins chers soit maintenu. Cette initiative témoigne de la volonté du gouvernement de poursuivre la transition écologique tout en s’adaptant aux contraintes budgétaires.