Acheter une voiture électrique en 2025 pourrait être plus avantageux que jamais grâce à une nouvelle aide introduite par Renault. Le constructeur français s’appuie sur le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) pour proposer une remise supplémentaire à ses clients, venant s’ajouter aux aides déjà en place, comme le bonus écologique. Une opportunité pour rendre l’électrique encore plus accessible alors que les aides gouvernementales baissent de plus en plus !
Les CEE appliqués à l’automobile : un pas en avant pour la transition
Mis en place en 2005, le programme des Certificats d’Économies d’Énergie imposait jusqu’ici aux fournisseurs d’énergie de financer des projets permettant de réduire la consommation énergétique dans l’habitat et les équipements ménagers. Dès le 1er janvier 2025, ce dispositif s’étend officiellement au secteur automobile.
Renault n’a pas tardé à s’emparer de cette opportunité, tout comme son concurrent Stellantis. Les deux groupes offrent ainsi une remise immédiate sur leurs véhicules électriques en échange de ces certificats, fournis par les acteurs de l’énergie. Une stratégie qui profite autant aux consommateurs qu’aux constructeurs, tout en répondant aux exigences réglementaires de réduction des émissions de CO₂.
Combien pourrez-vous économiser avec cette aide ?
Le montant de cette nouvelle aide varie selon le type d’acheteur. Renault a annoncé la répartition suivante :
- Particuliers : 310 € de remise
- Entreprises (flottes de plus de 100 véhicules) : 380 €
- Collectivités (plus de 20 véhicules) : 280 €
- Autres personnes morales : 470 €
Contrairement au bonus écologique, cette aide ne dépend pas des revenus du foyer et s’applique sur tous les types de véhicules électriques, des voitures particulières aux utilitaires et quadricycles comme le Mobilize Duo.
Une stratégie gagnante pour Renault et Stellantis
En intégrant les CEE dans leur politique commerciale, Renault et Stellantis cherchent à encourager encore davantage l’achat de véhicules électriques. Face aux réticences liées aux infrastructures de recharge et aux interrogations sur la durée de vie des batteries, cette aide supplémentaire pourrait aider à lever certains freins.
Cette démarche s’inscrit aussi dans un cadre réglementaire de plus en plus strict, imposant aux constructeurs de baisser leurs émissions de CO₂ sous peine de lourdes pénalités. Encourager la transition électrique avec des avantages immédiats pour les consommateurs devient donc une priorité stratégique.
Conclusion : une aide bienvenue mais suffisante ?
Si cette nouvelle remise est une bonne nouvelle pour les acheteurs de voitures électriques, elle reste relativement modeste comparée au coût total d’un véhicule neuf. Toutefois, cumulée aux autres dispositifs (bonus écologique, prime à la conversion), elle pourrait renforcer l’attrait des modèles zéro émission et accélérer leur adoption. Une initiative à suivre de près !